Skins – saison 3
L'inconvénient d'avoir un job à plein temps, c'est que côté séries, on est vite à la ramasse. J'ai donc profité de mes congés pour visionner la troisième saison de Skins.
Pour celles et ceux qui connaissent déjà la série anglaise, cette troisième saison a adopté un principe original: l'intégralité du cast a été renouvelée, à l'exception notable d'un second rôle (Effy, sœur de Tony, au centre de la photo) qui devient l'un des personnages principaux.
Les premiers épisodes sont légèrement décevants. Quelques personnages rappellent beaucoup ceux du cast précédent (Cook / Chris, Pandora / Cassie), les scènes de lycée sont un peu trop "hénaurmes" pour être réussies et certaines intrigues sont ridicules (en tête, celle avec le gangster de pacotille). Peu à peu, pourtant, la série finit par convaincre. Les personnages prennent de l'épaisseur et le scénario, en se faisant un peu plus modeste et réaliste, devient plus captivant. Je pense notamment à l'histoire amoureuse Emily-Naomi, joliment amenée, aux scènes familiales de Freddie (sublime Luke Pasqualino) ou aux personnages de Ollie l'autiste ou Thomas, l'immigré (largement sous-employé, ceci dit).
Comme son frère jadis, le personnage d'Effy est difficile à aimer, mais j'imagine que c'est précisément ce qui est censé faire son charme. Au final, ce nouveau cast sera parvenu sinon à faire oublier le précédent du moins à imprimer sa marque à Skins. Ce qui n'était pas gagné.
J'attends donc la saison avec impatience. Et j'essaierai d'en faire le compte-rendu avant l'été prochain. Ce qui n'est pas gagné non plus.