Nouvelle Star : un avant-goût…
… sur le Blog TV News. Impressionnant. J’ai essayé. Et puis j’ai essuyé l’écran de mon ordinateur.
… sur le Blog TV News. Impressionnant. J’ai essayé. Et puis j’ai essuyé l’écran de mon ordinateur.
Je sais que vous attendez toutes et tous avec impatience le retour de la Nouvelle Star. Soyez heureux, M6 a annoncé que l’émission débutera dans un futur relativement proche, le mercredi 28 février. Côté jury, pas de suprise : Marianne James, Dove Attia, Manu Katché et l’ineffable André Manoukian rempilent pour la troisième (quatrième ?) année consécutive. Selon Le Blog TV News, Dédé la blague a d’ores et déjà promis, avec son sens de l’image qui nous est si précieux, "un chanteur grunge fan de Jean d’Ormesson, un Stevie Wonder post moderne ou encore une Katie Melua de Saone et Loire". L’un d’entre eux succèdera-t-il à Christophe "La Tortue" (dont le premier single sortira également le 28 ) ? Vous le saurez en regardant M6. Et si vous ne le saviez pas déjà, vous verrez que cela n’a aucune espèce d’importance en lisant les chroniques de ce blog, si tout va bien, à J+1 chaque semaine.
Avec un peu de retard, je propose un hymne aux organisateurs de la coupe du monde de foot. Il s’agit de l’inoxydable Soccer Practice, de Johnny McGovern, alias The Gay Pimp. Vous trouverez la vidéo ici.
"Wait a minute dude /you’re not talking about joining the army or soccer practice at all are you?"
Desperate housewives, ou l’histoire d’un beau gâchis. Lorsque le "pitch" de cette série a été connu, tout le monde s’en régalait d’avance. Une femme au foyer se suicide, un beau jour, comme ça, sans raison apparente et on intitule la série Femmes au foyer désespérées. On s’attendait à une série en forme de critique sociale : c’est l’effroyable monotonie de sa vie de femme de banlieue américaine qui a tué Mary-Alice Young. L’attente n’était d’ailleurs pas dépourvue d’une bonne dose d’anti-américanisme primaire. Les premiers épisodes étaient très prometteurs. On y dressait le portrait des quatre amies de Mary Alice. Une mère dépassée par ses 4 enfants, une autre qui ne se remet pas de son divorce, une troisième qui trompe son mari avec le jardinier, et la dernière, control freak à la limite de la démence. Las, les auteurs de la série ont cru bon d’embarquer les spectacteurs dans des intrigues policières tordues et assez peu crédibles. Machine est morte parce qu’elle a tué telle autre, à qui elle avait piqué son enfant mais qui était une junkie ou Truc n’est pas mort d’une crise cardiaque mais d’un empoisonnement, etc. Ceci étant DH est restée une très bonne série. Mais il est vraiment dommage qu’elle ait choisi la facilité. Il est effectivement plus aisé pour un scénariste de relier les névroses d’un personnage à un meurtre qu’à un quotidien oppressant. Et pourtant, les meilleurs moments de Desperate sont justement ces moments du quotidien : comme lorsque Lynette craque, après avoir pris les médicaments destinés à ses enfants et que ses amies viennent la réconforter. Ou quand Bree lutte contre l’alcoolisme et des enfants qui la haïssent. Les auteurs n’ont sans doute pas assez cru en eux. L’aspect comédie de la série leur auraient permis d’explorer les relations entre les personnages, leur névroses avec une profondeur et un recul intéressant. Dans Six feet under, la lourdeur du contexte – une entreprise de pompes funèbres – rendait le tout parfois un peu trop dur. Desperate Housewives aurait pu aller au delà de Six feet under et Sex and the city réunis, la profondeur et le léger réunis. Cela ne restera qu’une excellente comédie.
Les femmelettes qui ont pleuré toutes les larmes de leur corps devant Brokeback Mountain devraient essayer The L Word. Et se placer au dessus d’une nappe phréatique en regardant cet épisode en particulier. Wow, pas vu un épisode aussi triste depuis… disons, la fin de Six feet under (ok, ça ne fait pas très longtemps). Cette troisième saison est franchement pas mal du tout. Je commençais même à ne plus zapper les passages avec Jenny (malheureusement cet épisode a vu le retour de la Jenny casse-couille). Helena devient de plus plus intéressante, sa mère est toujours aussi démente. Alice a enfin cessé d’être folle à lier. Et Dana… Ah, Dana… C’est l’avantage des séries par rapport au cinéma. On fait évoluer un personnage sympathique au fil des saisons. Et bam ! On le trucide et l’effet est bien plus fort parce que l’on a eu trois ans pour s’y habituer au lieu de 2h. La peine des autres personnages est plus tangible, car on a vu les moments qu’ils ou elles ont partagé avec leur amie disparue. En revanche, la mort de l’un des personnages principaux marque souvent le début de la fin pour une série (cf. Greene dans E.R. ou Nate dans SFU). Une quatrième saison est en cours de tournage. Peut-être vaudrait-il mieux que ce soit la dernière.