Jérémie Rose – The handcrafted ballad
Allez donc faire un tour sur la page MySpace de Jérémie Rose et écouter sa nouvelle chanson, The handcrafted ballad. C’est pop, c’est frais, c’est bien. Et écoutez le reste aussi pendant que vous y êtes.
Allez donc faire un tour sur la page MySpace de Jérémie Rose et écouter sa nouvelle chanson, The handcrafted ballad. C’est pop, c’est frais, c’est bien. Et écoutez le reste aussi pendant que vous y êtes.
La meilleure reprise de Ne me quitte pas avec celle de Nina Simone. Dommage qu’elle soit principalement en anglais, parce que la prononciation française de Dusty est bien meilleure que celle de la High Priestess of soul. Ce "malentendus" est à vous briser le coeur… si ce n’est déjà fait.
Sinon, ça va… ^^
So-li-da-ri-té avec Diane Duffin, qui risque l’expulsion de son logement social pour cause de bon goût [lire l’article de 20 minutes].
Il a dit "merde" au président en espérant rejoindre le paradis d’ici la fin du quinquénnat sarkozyen. Sans aller jusque là, on aimerait juste, après écoute de ceci, qu’il se contente de chanter en play-back, et avec une VIEILLE BANDE. Bien sûr, si Ségolène avait été élue, on aurait sans doute eu droite à quelque chose de cet ordre. Ca aurait eu un peu plus de gueule, non ? Comme quoi on ne peut sans doute pas travailler plus, gagner plus et chanter juste…
Alex Beaupain avait déjà enregistré quelques unes des "chansons d’amour" sur son album solo, Garçon d’honneur, paru en 2005. Après avoir vu et beaucoup aimé le film, la tentation était grande d’aller écouter les versions originales de ces petits joyaux. Ce n’est pas une grande surprise : les versions du film sont bien meilleures. Le talent d’interprète de Beaupain n’est pas forcément en cause, même si Garrel, Hesme, Leprince-Ringuet et Sagnier ont décidément fait du bon boulot. En revanche, les arrangements de Garçon d’honneur paraissent bien ternes à côté de ceux des Chansons d’amour. Pire, les chansons semblent molles. C’est comme si Au ciel, Se taire ou la Beauté du geste étaient en noir et blanc et que le film d’Honoré les avait passées en couleur. Les chansons qui ne figurent pas dans le film, dont la chanson titre, ne sont pas inoubliables. Un bon disque en soi, mais bien pâle à côté des Chansons d’amour. Pour les fans.
Dans la série "Nos amis ont du talent", voici la vidéo d’une chanson de Jérémie, Anna’s baby. La vidéo est de Remy Disch.
La vidéo du second single… Qu’en pensez-vous ? Difficile de faire plus gay, non ?
Jusqu’ici la carrière discographique de Keren Ann était sur une pente ascendante. De la sympathique Biographie de Luka Philipsen au somptueux Nolita, les compositions de la chanteuse n’avaient cessé de s’améliorer. Las, on est obligés de reconnaître que ce cinquième album, sans titre – un manque d’idées révélateur ? – est légèrement décevant. On insiste sur le légèrement car il contient malgré tout quelques beaux titres comme le single Lay your head down, Harder ships of the world ou Liberty. On y retrouve un certain nombre de références : le Velvet pour Lay your head down (qui s’en affranchit ensuite) ou Mazzy Star sur le titre d’ouverture It’s all a lie. Et j’en oublie sans doute. Pour le reste, tout en étant très loin du ratage, on s’ennuie souvent. L’album, intégralement en anglais, semble trop américain, trop froid, trop éloigné, à l’image de la glaciale pochette signée Mondino. On n’y retrouve qu’assez rarement le génie mélodique de la Disparition ou de Nolita. A l’instar de celles du dernier Rufus, ces chansons manquent parfois de souffle. Bref, une petite déception.
J’ai mis le temps, direz-vous. Et vous aurez raison. Je n’ai pas voulu évoquer ce cinquième album de Rufus Wainwright à chaud parce que, voyez-vous, les premières impressions ont été plus que mitigées. Quelques semaines, de nombreuses écoutes et un concert au Trianon rendent l’écoute plus indulgente. Mais pas de là à considérer qu’il s’agit du chef d’oeuvre auquel on pouvait s’attendre après les deux foisonnants (et parfois bancals) Want.
Bien sûr, on est immédiatements séduit par Going to a town, poignante chanson de rupture à une Amérique décevante (rien de vraiment personnel, a tempéré le chanteur dans la presse). Et puis après, plus grand chose. Le premier titre est d’ailleurs – belle ironie – intitulé Do I disappoint you ?. Extraordinaire en live, le morceau est ici gâché par des orchestrations criardes pas très heureuses. Parmi les autres titres, on retiendra sans doute Rules and Regulations, le deuxième meilleur morceau de l’album et peut-être Between my legs. Tout le reste est bien foutu, bien écrit, mais sans âme, à l’image du morceau qui donne son titre à l’album. Où est le souffle qui traversait les précédents albums ? De camp Rufus serait-il devenu cynique ? Sur Nobody’s off the hook, ou Leaving for Paris on frise même l’ennui profond.
Une vraie déception.
Et une pochette affreuse, une de plus – exception faite de Poses.
Elles ne votent pas en France. Mais elles ont des choses à dire sur les élections législatives françaises. Et comme sur Folk Furieuse tout se fait en musique, elles le diront avec une chanson de leur répertoire.
"Blue, I love you".
"What don’t you give me a call / when you decide you’re willing to fight / for what you think is real / for what you think is right".
"I wonder what the first lady has to say…"
"Multiply life by the power of two"
Ci-dessous, Keren Ann interprète The harder ships of the world, une magnifique chanson tirée de son nouvel album (sur lequel je reviendrai plus tard), lors de l’émission de Canal +, l’album de la semaine. Keren Ann est toujours intéressante à voir en live. Sa voix possède tout un tas de nuances qu’elle s’évertue à gommer sur disques et qui ressort en live. [via Jérémie]
Après la déception de l’Olympia et la semi-déception de son dernier album, on avait peur d’avoir perdu le Rufus Wainwright flamboyant qu’on aimait. Bonne nouvelle : on l’a retrouvé. Rufus était très en voix hier soir au Trianon et les chansons de son dernier album passent nettement mieux en live, mention spéciale pour le morceau d’ouverture Do I disappoint you ?. Between my legs et Rules and Regulation sont sans doute amenés eux-aussi à devenir des "old favorite", pour reprendre son expression. Et il n’est guère besoin de faire référence à Going to a town, aussi bien en live que sur disque. La mini-section cuivre, au look improbable, qui l’accompagnait est sans doute pour beaucoup dans ce succès.
Par ailleurs, le chanteur s’est excusé de sa prestation à l’Olympia ("c’était génial !", a crié une idiote) et a interprété deux morceaux du concert Garland, A foggy day et le très beau If love were all. Pour faire une parenthèse, je suis maintenant moins indulgent qu’à l’époque à l’égard de cet Olympia. Rufus, grand amateur d’opéra sait bien que le public est impitoyable lorsqu’un chanteur lyrique massacre un titre du répertoire ou qu’une mise en scène est ratée. Pourquoi doit-il en être autrement pour un chanteur pop ? Vu le prix des billets, il aurait été légitime qu’au lieu de faire une standing ovation ridicule, la salle crie "Remboursez !". Bref.
En dehors des chansons du nouvel album – joué dans son intégralité -, Rufus a joué quelques classiques : Beautiful child, Pretty Things, 14th street (ma préférée) et Harvester of hearts.
Et enfin, un concert de Rufus sans séquence déguisement n’étant pas vraiment un concert de Rufus, le chanteur a régalé la salle avec son interprétation (en playback) du classique de Judy Garland, Get happy (tiré de Summer Stock), costume et maquillage compris (photo). Rufus martyrisé, Rufus outragé, mais enfin Rufus libéré par sainte Judy. On a eu peur, vraiment.
Rufus Wainwright sera au Trianon ce soir. Le chanteur aura certainement à coeur de faire oublier le fiasco de sa dernière prestation parisienne, tout comme il devrait essayer de convaincre de la qualité de ses nouvelles chansons – ce qui n’est pas évident sur disque. Sans doute un bon concert en perspective.
Rares sont les albums hommage à pouvoir aligner autant de poids lourds… Björk, Prince, Elvis Costello, Sufjan Stevens, Brad Mehldau, Elvis Costello, k.d. lang, Caetano Veloso et d’autres, tous rendent hommage à Joni Mitchell avec cette compilation magnifique. Les versions sont plus ou moins réussies, mais on nage globalement dans des sphères relativement élevées. La plus grande déception est sans doute le Free man in Paris de Sufjan Stevens, bizarrement mou du genou. Le morceau de bravoure dépendra des goûts de chacun : certains se délecteront du dépouillé Boho dance de Björk, d’autres apprécieront les arrangements sophistiqués de Edith and the kingpin, par Elvis Costello. Pour ma part, je préfère le A case of you de Prince, qui parvient à renouveler encore cette chanson, ce qui n’est pas une mince affaire. Par manque de temps, je ne rentre pas dans le détail du reste de cet album mais je vous invite à le découvrir au plus vite.
Prince, A case of you:
L’arrivée imminente du Roi Lion à Paris m’a donné envie de me plonger dans l’enregistrement de l’Original Broadway Cast. La musique est d’Elton John, les paroles de Tim Rice, avec paroles et musiques additionnelles de Lebo M, Mark Mancina, Julie Taymor (par ailleurs metteur en scène) et Hans Zimmer. Celles et ceux qui ne sont familiers qu’avec la version cinéma retrouveront quelques classiques (Circle of life, Hakuna Matata, I just can’t wait to be king et l’oscarisée Can you feel the love tonight) et quelques nouveautés (They live in you, Shadowland, The Madness of King Scar) Pour être franc, Elton John n’est pas vraiment, d’un point de vue musical, ma tasse de thé. Pour autant, cet enregistrement de la troupe qui a créé The Lion King sur Broadway n’est pas inintéressant. Il faut pour cela remercier Lebo M, l’auteur des arrangements pour les chorales africaines qui viennent souvent en contrepoint des chansons. Sans cela et le rôle de Rafiki qui chante la plupart du temps dans un dialecte sud-africain, il faut bien l’avouer la musique du Roi Lion serait bien fade. On reste dans la variété, mais on est dans de la variété de bonne qualité. Difficile de s’enlever le Circle of life (future "Chaîne de la vie") ou He lives in you ("Il vit en toi’") de la tête, notamment…