Patachou – Irma la douce
Jolie version de la chanson titre de la comédie musicale Irma la douce, de Marguerite Monnot et Alexandre Breffort. Et preuve que Patachou a un jour été (relativement) jeune.
Jolie version de la chanson titre de la comédie musicale Irma la douce, de Marguerite Monnot et Alexandre Breffort. Et preuve que Patachou a un jour été (relativement) jeune.
S’il y a une chose que nous pouvons envier aux anglo-saxons, c’est bien le high-school musical. La preuve une fois de plus avec l’excellente série anglaise Skins, qui suit la vie d’un groupe d’ados. Dans le deuxième épisode de la deuxième saison, les élèves préparent une comédie musicale sur le 11 septembre, joliment intitulée Osama, the musical. Dans l’extrait vidéo de ce billet, on assiste à la représentation et on peut y entendre trois chansons, Today, le Boogie Woogie du Bagel (très court, juste avant que les avions ne s’écrasent sur les tours), et le sublime Then came the day (when Osama blew us away). Pour info, le rôle principal féminin devait être tenu par l’une des héroïnes de la série, Michelle, mais Sketch, la jeune fille dérangée qui harcèle Maxxie (qui tient le rôle principal masculin), a manigancé pour prendre sa place à la dernière minute. D’où l’incident qui clôt le spectacle. Un moment d’anthologie, qui rappelle le Springtime for Hitler des Producers.
Ethel Merman, Carol Channing, Ann Miller et Della Reese dans l’épisode Broadway de la Croisière s’amuse. Les quatre divas chantent I’m the greatest star, de Funny Girl. Si le camp tuait, cette vidéo serait mortelle.
[via Power to the tapiole]
Le classique sondheimien revu et corrigé par Shirley MacLane, dans une vraie performance bigger than life. Cette version est issue du film Postcards from the edge, de Mike Nichols, sur une scénario très autobiographique de Carrie Fisher (la Princesse Leia de Star Wars) où cette dernière raconte ses déboires avec sa mère, l’actrice Debbie Reynolds (Chantons sous la pluie). Shirley MacLane joue le rôle de la mère et Meryl Streep, celui de sa fille. Les paroles ont été largement modifiées dans ce I’m Still Here, très certainement de la main même de Sondheim – je doute qu’il laisse quelqu’un d’autre y toucher. J’aime beaucoup le "I’m feeling transcendental / Am I here ?".
A voir cette vidéo de Barbara Cook interprétant Come Rain or Come Shine, le standard d’Harold Arlen et Johnny Mercer. Interprétation très différente de celles de Chet Baker et de Judy Garland, mais tout aussi exceptionnelle. La chanson est ici interprétée à Melbourne en 1994 ou 1995. Cette tournée a été immortalisée sur le très bon Live in London, sans doute son meilleur disque.
Une belle chanson tirée de Spring Awakening, que j’écoute beaucoup en ce moment… Le cast original du show aux huits Tony l’interprète dans le cadre de The View, émission où officiait Rosie O’Donnell (ici survoltée) la saison précédente. Si jamais l’idée venait à quelqu’un de monter une chorale "musicals", cette chanson serait parfaite pour débuter…
On dit qu’un jour Elvis Presley a fait feu sur sa télévision parce que Robert Goulet venait d’y apparaître… Le crooner obèse jaloux de la classe de celui qui est devenu célèbre grâce à son rôle dans Camelot, face à Julie Andrews et Richard Burton ? Robert Goulet a reçu le Tony Award du meilleur acteur dans un musical en 1968 pour son rôle dans The Happy Time d’Ebb & Kander. Après, il devint principalement un chanteur de cabaret. L’acteur et comédien vient de mourir, à 74 ans et c’est encore un peu de cet "âge d’or" de Broadway qui s’en va. Voici une vidéo récente où Robert Goulet interprète le magnifique Sunrise, Sunset d’Un Violon sur le toit.
Cette vidéo extraite de Follies in Concert (1985) pour souhaiter – avec quelques jours de retard – un joyeux anniversaire à Barbara Cook, née un 25 octobre il y a tout juste 80 ans.
A voir/écouter, ces deux interprétations exceptionnelles de What now my love ? et Just in time par Judy Garland au Perry Como show. La première de ces deux-là est sans doute la plus spectaculaire. Qui eût cru que du Gilbert Bécaud pouvait sonner aussi bien ? Pour l’anecdote, vous noterez l’un des tics de Judy : elle se passe la main dans les cheveux avant de finir la chanson.
A voir, cette vidéo d’un discours du pathétique Larry Craig (sénateur homophobe américain arrêté pour conduite inappropriée dans des toilettes), mixée avec If you were gay, d’Avenue Q.
[Via Avenue Q en France]
A voir sur Youtube [sur la page de ce(tte) fan d’Audra McDonald], l’intégrale de l’exceptionnel Passion in Concert (non édité en DVD), avec Michael Cerveris (Giorgio), Audra McDonald (Clara) et Patti LuPone (Fosca). Si Cerveris et LuPone sont tous les deux excellents – la Fosca de Donna Murphy avait l’air sérieusement névrosée, celle de LuPone fait encore plus désespérée, c’est surtout Audra McDonald qui brille dans cette production. L’interprète originale de Clara, Marin Mazzie, en avait fait une femme lointaine et glaciale ; Audra parvient à lui insuffler un peu de chaleur et de passion. Tout cela est conduit par un fidèle de Sondheim, l’insubmersible Paul Gemignani. Ci-dessous, le numéro d’ouverture, Happiness.
Une belle version de Being Alive par John Barrowman, Carol Burnett, George Hearn, Ruthie Henshall et Bronson Pichot. Extrait de la revue Putting it together. J’en parlerai un peu plus en détail dans une note future.
Oui, il est hétéro. Tout fout le camp.
[Via Christophe]
Si la légende dit vrai, voici une vidéo extraite de la production originale de Pacific Overtures, de Stephen Sondheim et John Weidman. Someone in a tree est connue comme la chanson que Sondheim préfère dans toute son oeuvre (la seconde est The miller’s son, dans A little night music). Pour replacer la vidéo dans le contexte de l’oeuvre, vous pouvez consulter ce site.
A voir aussi, un autre extrait de cette production, Please Hello.
Elaine Stritch égale à elle-même… avec une belle anecdote.