Le Roi Lion (bis)
Difficile de passer après un compte-rendu comme celui d'Yvonne. Elle voit vraiment des choses que beaucoup ne penseraient même pas à regarder (oui, je pense aux strings des comédiens). Ca doit être ça, le fameux "regard en coulisse". Bref. Tout comme l'intrépide blogueuse, j'étais donc invité par Stage Entertainment à assister à une représentation du Roi Lion, un an après la première à Paris.
Un an plus tard, les différences ne sont pas excessivement flagrantes. Rien d'étonnant, le Roi Lion est une machine bien rôdée. La rythme semble un peu plus soutenu, mais peut-être n'est-ce qu'une impression.
Les qualités du spectacle (belle mise en scène, décors et costumes superbes, excellents rôles secondaires) sont toujours là. Les défauts aussi : le livret est toujours aussi nul (dommage que ce point ne puisse malheureusement pas évoluer), on n'entend toujours pas Rafiki chanter le début du Cercle de la vie et je ne comprends toujours pas pourquoi deux des rôles principaux sont tenus par de jeunes gens qui ont beaucoup de qualités mais qui ne sont visiblement pas des comédiens – d'autant plus quand les doublures sont réputées être meilleures.
A voir au moins une fois, ne serait-ce que pour les qualités citées ci-dessus. Vous n'avez pas les moyens ? Fallait tenir un blog. Ce n'est pas Yvonne, que j'ai laissée devant un écœurant plat de charcuterie dans l'un des foyers de Mogador après la représentation, qui viendra me contredire.