Julien Doré – Moi, Lolita
La voici… [via le blog tvnews].
La voici… [via le blog tvnews].
A voir sur youtube ces quelques vidéos de l’excellente production du New York City Opera de A little night music. Cette version est très rare puisqu’elle n’a été diffusée qu’une seule fois sur PBS en 1990 et n’a jamais été éditée en DVD ou CD. Fort opportunément, une utilisatrice de youtube a réussi on ne sait comment à récupérer quelques extraits, qu’elle a généreusement mis à la disposition du monde entier. Il y a :
– You must meet my wife
– Everyday a little death (j’aime beaucoup Maureen Moore, la chanteuse principale sur cette chanson)
– A week-end in the country, dans une excellente version.
– Liaisons, excellent aussi.
– Send in the clowns, de bonne facture, par Sally Ann Howes.
En bonus :
– Une interview de Sally Ann Howes et Regina Resnik (Desiree et Madame Armfeldt).
– Une interview de Stephen Sondheim à propos de Send in the clowns. Passionnant.
La meilleure reprise de Ne me quitte pas avec celle de Nina Simone. Dommage qu’elle soit principalement en anglais, parce que la prononciation française de Dusty est bien meilleure que celle de la High Priestess of soul. Ce "malentendus" est à vous briser le coeur… si ce n’est déjà fait.
Sinon, ça va… ^^
… je viens de trouver la vidéo adéquate pour la partie « Qui j’aimerais rencontrer » de ma page MySpace… C’est Frederica Von Stade qui nous chante cette sympathique chanson créée sauf erreur de ma part par Mistinguett.
Des candidats ?
So-li-da-ri-té avec Diane Duffin, qui risque l’expulsion de son logement social pour cause de bon goût [lire l’article de 20 minutes].
Le 2 décembre à Londres. Les billets sont en vente ici. J’y serai. Après, il ne restera plus que Bernadette Peters sur ma wish-list. Et Patti LuPone aussi.
Pour plus d’infos : The Stephen Sondheim Society.
Une guitare, Bernadette Peters, une chanson extraite de Carousel : une certaine idée du bonheur. Tirée de l’album I’ll be your baby tonight, voici What’s the use of wond’rin’. Merci à Stéphane pour le tuyau.
Pourquoi diable Stephen Sondheim semble-t-il ignorer ou s’opposer à tout projet d’adaptation de ses oeuvres en France ? Stéphane Laporte – qui j’espère ne m’en voudra pas de reprendre ici ses propos, a une théorie intéressante. Selon l’adaptateur du Violon sur le Toit et du Roi Lion, également auteur de Panique à Bord (au XXè Théâtre à la rentrée), le problème vient de l’adaptation française dans les années 60 du premier musical de Stephen Sondheim (le premier où il a composé musique et paroles, s’entend) A funny thing happened on the way to the forum, l’un de ses plus gros succès sur Broadway. La version française aurait, dans sa grande clairvoyance, décidé de supprimer la musique du spectacle et ce dernier n’aurait tenu que 8 jours à l’affiche. Sondheim n’aurait visiblement pas digéré l’affront. Et il semble avoir la rancune tenace. Le Châtelet aurait ainsi récemment cherché à obtenir les droits de Follies. En vain.
C’était sans doute le meilleur spectacle présenté dans le cadre du Prix Découverte lors du Festival Les Musicals et il a d’ailleurs obtenu une "mention spéciale" du jury. Une partie de cache-cache se joue encore une semaine au tout petit théâtre de l’Article, près de République et de quelques stations Vélib’.
Le compte-rendu de spectacles n’étant pas un genre dans lequel je me distingue particulièrement, je vous renvoie au très bon article de Thomas Schmidt sur Regard en Coulisse [lire l’article]. Que dire de plus sinon que c’est remarquablement bien écrit (Nicolas Engel, livret et paroles, Raphaël Callendreau, musique), mis en scène (Nicolas Engel et Sarah Heitz-Ménard, scènographie) et interprété (Juliette Laurent). Le tout concourre à créer une ambiance tout à fait particulière, qui ferait presque passer Les Autres, avec Nicole Kidman pour Les demoiselles de Rochefort. Il faut voir Juliette notamment quand elle se brosse les cheveux dans le sens inverse du poil – ou du cheveu en l’occurence ou lorsqu’elle converse avec ses poupées imaginaires. Et mention également au texte, qui ne tombe jamais dans la facilité, ce qui est suffisamment rare pour être souligné.
Il ne reste que trois représentations d’ici le 29. Foncez-y.
Feriez-vous confiance à un hétérosexuel pour chroniquer, je ne sais pas, du… Bernadette Peters ou du Rufus Wainwright ? Oui, moi non plus. Dans ces conditions, on voudra bien ne m’accorder aucun crédit pour chroniquer Jusqu’aux dents. Le spectacle de Thierry Boulanger, Alyssa Landry et Emanuel Lenormand, se jouait (notamment) hier devant une partie non-négligeable de la musicalocratie gay parisienne. Le nom peut prêter à confusion, donc clarifions : Jusqu’aux dents n’est pas un pamphlet anti-armes, mais une comédie "obstétricale". Le pitch : un compte à rebours en-chanté avant l’accouchement pour trois amies. Les trois comédiennes interprètent des personnages un rien caricaturales. Il y a la catho, la baba-cool, et la directrice de mode, chacune est identifiée par une couleur, respectivement jaune, bleu et rouge. Des trois, c’est la deuxième, Amanda Fahey, qui a la plus belle voix, une magnifique voix grave de jazz woman. S’il y a quelques longueurs ici ou là, le tout est plutôt bien enlevé, avec, entre autres la chanson Coupable / Non coupable, et ses relents du Cell Block Tango de Chicago. Ceci étant dit, le spectateur gay de base aura du mal à ne pas sentir un peu étranger à tout ça, malgré quelques moments gay-friendly remarqués ("Martinien, enlève les talons aiguilles de Maman !", lors de la scène du choix des prénoms) ou un peu maladroits ("avouer son homosexualité", pleeeeease…). Le même spectateur pourra aussi se demander pourquoi CHAQUE spectacle à connotation hétérosexuelle met toujours un point d’honneur à caser le mot "levrette", le "L Word" hétéro (en alternance avec "vaseline") quelque part. La réponse fuse pourtant, sans appel. Parce que tout simplement ça fait toujours rire une partie de la salle. Je vous laisse deviner quelle partie. On appelle ça un "cultural gap". Essayez donc d’expliquer le concept de "fabuleuse" à un homme à femmes… La conclusion est que la comédie "obstétricale" LGBT reste à écrire. Mais le titre serait sans doute plus compliqué : "Jusqu’aux dents de ma femme-c’est-elle-qui-porte-le-gosse-moi-je-suis-le-parent-social" ou "Jusqu’aux dents de mon amie lesbienne-avec-qui-on-va-partager-la-garde" ou encore "(Coup de boule)-Jusqu’aux dents-de-sarkozy-qui-nous-laissera-pas-adopter-le-bâtard". Que du fun en perspective.
Cela n’aura pas échappé à celles et ceux qui l’ont vue, la série Ugly Betty, en plus d’être très gay-friendly (quoique le friendly est peut-être de trop), est très musical-friendly. Voici quelques broadway moments :
Il a dit "merde" au président en espérant rejoindre le paradis d’ici la fin du quinquénnat sarkozyen. Sans aller jusque là, on aimerait juste, après écoute de ceci, qu’il se contente de chanter en play-back, et avec une VIEILLE BANDE. Bien sûr, si Ségolène avait été élue, on aurait sans doute eu droite à quelque chose de cet ordre. Ca aurait eu un peu plus de gueule, non ? Comme quoi on ne peut sans doute pas travailler plus, gagner plus et chanter juste…
La vidéo de l’office du tourisme sud-africain Il vit en toi, single extrait du Roi Lion, qui arrivera le 4 octobre à Mogador.
"Marriages made in heaven don’t always translate to earth". Lire l‘intéressante critique de Ben Brantley dans le New York Times.