Dans les coulisses de Grease
Si vous voulez voir Djamel Méhane en boxer et accessoirement le premier épisode d'un petit reportage très bien fichu et très drôle sur Grease, qui se joue actuellement au Comedia, c'est sur Yagg que ça se passe. Et non, ce n'est pas moi qui l'ai réalisé, c'est le duo des Christophe, Martet et Mirambeau.
Liza’s at the Palace…
… et le New York Times est allé la voir. Lire To Godmother, Old Chum, la critique de Stephen Holden. En résumé, la voix n'est plus là, mais l'énergie, légendaire, est intacte.
Prop. 8 the musical
Un peu après la bataille, cette excellente vidéo, vue sur Yagg. Quelqu'un a-t-il envie de faire Vanneste, la comédie musicale? Ah j'oubliais, tout le monde s'en fout.
Were the world mine
Un ami me signale l'existence du film Were the world mine, une comédie musicale gay. Comme dans le Cercle des poètes disparus, l'intrigue semble tourner autout de la représentation de Songe d'une nuit d'été. Bande-annonce à voir ici. On attendra la sortie en DVD…
Benjamin Biolay feat. Elli Medeiros – Les bords de Seine
Un extrait de la compil. Tombés pour Daho, sortie au début de l'année. L'originale des bords de Seine figure sur Eden. Elle est ici interprétée par Benjamin Biolay et Elli Medeiros. Biolay s'en sort pas mal, Elli Medeiros un peu moins bien. N'est pas Astrud Gilberto qui veut.
Versions de Send in the clowns (suite)
Suite au post précédent (qui doit être le plus commenté de l'histoire de ce blog), voici quelques autres versions de Send in the clowns.Je vous fais grâce des interprétations de Christian Morin et André Rieu (pour les curieux, elles sont sur deezer).
Celle de Judy Collins:
Celle de Cleo Laine, live au Carnegie Hall:
Celle de Frank Sinatra:
Celle de Glenn Close, sur Sondheim, A celebration at Carnegie Hall (que je vous recommande chaudement):
En bonus, ci-dessous, une Master Class du maître, à propos de Send in the clowns, justement. Du pur Génie.
Dick Annegarn – Bruxelles
A la demande générale…
La meilleure version de Send in the clowns
Les amateurs de théâtre musical se posent des questions fondamentales. Qui est la meilleure interprète de Gypsy? Plutôt Rita Moreno ou Chita Rivera? Liliane Montevecchi aurait-elle dû reprendre son rôle dans la version filmée de Nine? J’en ajoute une à la liste. Quelle est selon vous la meilleure version de Send in the clowns. Il existe probablement des centaines d’interprétations différentes. J’ai retenu celles qui me semblent être le plus marquantes. Ecoutez bien et n’oubliez pas de voter ensuite!
Il y a celle de la créatrice du rôle de Desiree, Glynis Johns:
Celle de Barbra Streisand, sur The Broadway Album:
Celle de Barbara Cook, sur Mostly Sondheim:
Celle de Judi Dench:
Choeur de Pierre – Concert le 16 décembre
Premier concert depuis la rentrée pour le Chœur de Pierre (et donc premier concert pour bibi), le seul choeur français – à ma connaissance – qui explore exclusivement le répertoire du théâtre musical. Chanter dans ce chœur, chaque semaine, est devenu un véritable plaisir. Même des titres a priori pas tout à fait dans mes goûts (comme Phantom of the Opera ou Fame) se sont révélés très plaisants à travailler*. L'enthousiasme et le bon boulot de Pierre y sont pour beaucoup. La bonne humeur du groupe n'est pas en reste.
Le concert aura lieu le mardi 16 décembre, à 20h30 au 12, rue Bossuet (premier escalier sur la gauche dans la cour). Astuce: en restant à la porte du concert, vous aurez le plaisir d'apercevoir l'entraînement d'un club de boxe française, dans le bâtiment de fond de cour. Avec Over the rainbow à quatre voix en fond sonore, le spectacle est saisissant. Judy would approve.
* Un DVD de Company, revival 2007 tourne malgré tout dans le choeur. Au cas où.
PS : Yvonne a repéré cette version metal de Phantom of the Opera et cette vidéo incroyable de mauvais goût où c'est Sarah Brightman qui pousse la chansonnette. Quelle actrice!
Road Show
Le New York Times est assez moyennement emballé par Road Show, le dernier Sondheim. La critique de Ben Brantley se termine par cette phrase mi-figue mi-raisin : "A l'image de ses personnages principaux, Road Show dispose de richesses dont il ne sait pas très bien quoi faire."
Plus près de nous, Laurent de Paris Broadway semble ne pas avoir été enthousiasmé non plus (lire son post).
Quelqu'un d'autre a une opinion?
Sia – Breathe me (live)
Celles et ceux qui, comme moi, ont passionnément aimé Six Feet Under ont une affection particulière pour Sia. Pour les profanes, l’une de ses chansons, Breathe me, accompagne la fabuleuse séquence finale de la série. Bizarrement, je n’avais jamais cherché à écouter les albums de la chanteuse. Comme si, finalement, c’est plus Six Feet Under que la chanson elle-même j’avais aimé dans cette séquence. Quelle idiote!
Voilà trois jours que je fais tourner en boucle ses deux derniers albums, Colour the small one (où figure Breathe me), Some people have real problems et son excellent live Lady croissant.
Voici donc Breathe me en live. Frissons garantis.
Et l’excellent I go to sleep, également en live.
Patti chez les pédés
Patti LuPone est venue faire la promo de son célèbre concert Patti LuPone @ Les Mouches au Splash à New York. Elle est présentée par Michael Urie d'Ugly Betty. Patti avait justement fait une apparition comme mère de ce dernier.
Alex Beaupain – 33 tours
Alex Beaupain qui chante Alex Beaupain, ça peut être bien aussi. J'ai énormément écouté la B.O. des Chansons d'amour. Mais les chansons originales, qui figurent sur le premier album de Beaupain, Garçon d'honneur,
étaient franchement moins bien.
Sur 33 Tours, le chanteur conserve son phrasé maniéré, mais les arrangements sont dix fois mieux et au final, l'album est une grande réussite. Les thèmes abordés restent les mêmes : l'amour, le manque, la mélancolie, etc.
Mes deux titres préférés sont I want to go home et Comme la pluie. Ce dernier est une sorte de prolongements des Chansons d'amour. Grégoire Leprince-Ringuet la chante dans la Belle Personne, le dernier Honoré et sur 33 Tours, elle est interprétée par l'équipe féminine des Chansons, à savoir Ludivine Sagnier, Chiara Mastroianni et Clotilde Hesme (elles sont rejointes ensuite par Beaupain).
ani difranco à la Cigale
Ça c’est une entrée. Shy. Direct. L’année dernière, ani avait mis deux ou trois chansons à chauffer la salle. Cette année, il lui aura suffit de quelques secondes. Résultat des courses: un très beau concert, peut-être le plus réussi depuis tout ce temps où je la suis. Et la réponse du public a été à la hauteur.
Il faut dire qu’elle y a mis les moyens, en ressortant bon nombre de classiques. A tel point que le nouvel album s’est retrouvé expédié avec trois petits morceaux (autant moins que Knucle down, son album récent le plus réussi), défendus sans plus d’enthousiasme que ça. On a connu mieux comme promo. Les bons moments du concert sont presque trop nombreux pour les citer : Grey, Hypnotized, le rappel (Both hands + Gravel = bonheur), le très beau As is.
A noter un beau et long texte, Parameters, où ani raconte avoir trouvé, un soir, chez elle un homme, entré par effraction. « Pour le reste du monde, c’est juste l’histoire d’un type glauque qui s’est introduit chez moi, mais pour moi c’est l’illustration des pouvoirs de guérison de l’écriture. », a-t-elle expliqué.
Ani s’est également amusée à haute voix de la réaction du public sur les paroles « Imagine that I’m at your mercy / Imagine you’re at mine » (tirée de Imagine that, sur Revelling/Reckoning). « C’est pour ça que les français et les américains sont toujours en train de se battre ! C’est parce que nous sommes pareils. Je joue ce morceau depuis plusieurs semaines dans toute l’Europe et personne ne réagit ». Le public étant composé de beaucoup d’anglophones, il est fort possible que les américains ne soient en fait semblables qu’aux américains…
Et bien sûr ce compte rendu ne serait pas complet, si on ne mentionnait pas la première partie, composée des prestations de la charmante Anais Mitchell, dont la voix rappelle beaucoup Martha Wainwright et de l’innénarrable Hammell on Trial. Si vous n’avez pas entendu en live – et repris en choeur – les hymnes de ce dernier, Pussy et Fuck it !, alors vous n’avez pas totalement vécu.
Une soirée parfaite. Des quelques artistes que je vois très régulièrement en concert – comme Rufus ou Keren Ann, ce sont ceux d’ani que je préfère. On y rit, on y pleure, on y danse (ceux qui dansent sur Keren Ann sont priés de me contacter au plus vite et de m’expliquer).
Rendez-vous l’année prochaine.
Ci-dessous, Grey, tirée du live So much shouting, so much laughter.
Découvrez Ani DiFranco!