Rue du Faubourg Saint-Martin, sous la neige
Rue du faubourg saint martin, sous la neige, jeudi 17 décembre à 9h (prise avec un iPhone).
Rue du faubourg saint martin, sous la neige, jeudi 17 décembre à 9h (prise avec un iPhone).
Drôle au cinéma (Muriel ou Annie-Mary à la folie), troublante dans Six Feet Under, lumineuse dans Brothers & Sisters (photo)… Rachel Griffiths, I’m your fan!
httpv://www.youtube.com/watch?v=xcRh5HL0GLE&feature=player_embedded
Premières images de The Sound of Music (La mélodie du bonheur), musique et paroles de Rodgers & Hammerstein, au Chatelet. Publié sur Yagg. Il faut que j’y aille!
httpv://www.youtube.com/watch?v=_CoYGexR5Rk
Norah Jones sait ouvrir un album. Une preuve supplémentaire avec le très bon Chasing Pirates, le premier titre de The Fall, interprété ici en live chez Jools Holland. C’est frais, charmant et plein de feeling. Le reste de l’album, en revanche, est moins marquant.
Très beau film de Michael Haneke, Palme d’or au dernier festival de Cannes. Le ruban blanc raconte les événements tragiques qui surviennent dans un village autrichien à la veille de la première guerre mondiale. Le médecin du village est piégé, l’enfant du baron local est battu, un enfant trisomique est torturé. Tous ces faits sont l’œuvre d’une bande d’enfants du village. En donnant à voir cette cruauté, Haneke montre l’inéluctabilité de la seconde guerre mondiale et annonce la barbarie dont feront preuve ceux qui étaient enfants 20 ans plus tôt. Les images en noir et blanc sont sublimes. L’ambiance est glaciale. Les enfants sont terrifiants. Le ruban blanc en question est un oripeau censé être une preuve de pureté. On sait ce qui deviendra de ce concept par la suite.
Ai assisté à l’une des premières représentations de La dernière conférence de presse de Vivien Leigh. On ne pense pas forcément à Caroline Silhol quand on pense à Vivien Leigh, mais la comédienne, seule en scène, s’en tire plutôt bien. Le dispositif scénique est simple: deux fauteuils, une table, et dans le fond, une immense affiche d’Autant en emporte le vent. Le texte, sans être exceptionnel, est assez réussi, même si le titre faisant référence à une conférence de presse est un peu trompeur. La conférence de presse en question est très peu évoquée et ne sert que de prétexte à un long monologue sur la vie de Vivien Leigh, ses rôles dans Autant en emporte le vent ou Un tramway nommé désir, sa vie avec l’acteur anglais Laurence Olivier ou sa maladie (elle était bipolaire). La pièce se termine sur le déclin de l’actrice et c’est le moment où Caroline Silhol se montre le plus émouvante, à tel point que lorsqu’elle revient saluer, les larmes coulent encore sur son visage. Un beau moment de théâtre.
C’est toujours drôle une compil de Paris Dernière. La dernière livraison en date, la septième, toujours réalisée par Béatrice Ardisson, ne déroge pas à la règle. Au menu, reprises des Smiths, de Britney, Beyoncé, Everything but the girl, Johnny Cash, U2, etc. Mention spéciale aux magnifiques versions d’Umbrella (de Rihanna) ou Relax (take it easy) (de Mika), mélancoliques à souhait (ou est-ce mon humeur du moment?). Même Hallelujah, pourtant reprise jusqu’à la nausée, est plutôt réussie ici.
A écouter sur Deezer
Le duo formé par Keren Ann et Bardi Johannsson, alias Bang Gang, est de retour avec un album live. Pour l’occasion Lady & Bird, qui reprend des titres de Gang Bang, Keren Ann ou les leurs, était accompagnés de l’Iceland Symphony Orchestra. Et ça s’entend. Le résultat est un peu mitigé. Les orchestrations maousse costaud fonctionnent mieux avec les chansons de Bang Gang qu’avec celle de Keren Ann (Dommage que les premières soient moins bien que les secondes). C’est justement les arrangement intimistes qui donnaient toute leur beauté à Que n’ai-je ou Not going anywhere. Jouées avec un grand orchestre et un chœur, c’est presque un contresens. Et puis, on aurait aimé entendre de nouvelles chansons…
Pas désagréable à l’écoute donc, loin s’en faut, mais un peu décevant. Peut-être était-ce mieux en live?
Ce n’est pas parce que Juliette Gréco ne veut pas y aller qu’on est obligés de la suivre. Je suis allé faire un tour à la Cité de la musique pour voir l’expo consacrée à Miles Davis. Je reconnais que le personnage m’intéressait tout autant que sa musique (que je connais très mal). Ma curiosité a été satisfaite sur les deux plans. On peut y découvrir l’évolution de ce personnage charismatique, fascinant, extravagant, ainsi que le voyage qu’il accomplit avec sa musique, du be-bop aux expérimentations les plus folles, en passant par les classiques Kind of Blue ou Sketches of Spain… Marquante aussi, sa fierté d’être noir, particulièrement magnifiée par cette photo d’Anton Corbijn, reprise par l’affiche de l’expo.
A voir (et écouter).
Avec Love is the answer, Barbra Streisand a établi un drôle de record: elle est devenue la première artiste à avoir un album numéro 1 aux USA pour cinq décennies de suite. Ça vous pose une chanteuse, non? Ceci étant dit, ce nouvel album est une réussite totale. Love is the answer – phrase extraite du classique Garlandien Make someone happy – est composé principalement de reprises du Great American Songbook. A deux exceptions près: une cover de Ne me quitte pas (en version anglaise + 1 couplet en français), et la Chanson de Maxence des Demoiselles de Rochefort, rebaptisée You must believe in spring. Diana Krall est à la production et au piano et ça se s’entend. Ici pas d’outrance ou d’extravagance Streisandienne ou de son à la Bee Gees, rien que de la retenue, du feeling et en un mot, de la classe.
On retiendra particulièrement les sublimes versions de Here’s to life, In the wee small hours of the morning ou Some other time (de Bernstein, dans On the town). Mais le reste de l’album est à l’avenant. Superbe.
L’album est en écoute sur Deezer.
Space Oddity, le premier album de Bowie, a 40 ans. On y trouve la célèbre chanson-titre bien sûr, mais aussi un petit chef d’œuvre comme Cygnet Committee. Le reste de l’album, lui, est un peu plus anecdotique.
La version remasterisée est écouter ci-dessous:
Je viens de terminer les quatre saisons de Battlestar Galactica. D’une traite. A celles et ceux qui ne connaissent pas encore dans la série: récupérez la d’urgence.
Le pitch rappelle Blade Runner. Les hommes ont créé des robots, nommés les Cylons. Ceux-ci se sont rebellés et peuvent maintenant prendre forme humaine. Au début de la mini-série qui précède les quatre saisons, les Cylons mènent une attaque de grande envergure qui anéantit 95% de l’humanité. Seuls quelques dizaines de milliers d’hommes et de femmes ont survécu, dont l’équipage du vaisseau militaire Battlestar Galactica, sous le commandement de Bill Adama (Edward James Olmos). Ils vont essayer de survivre en tant qu’espèce, sous le feu constant des Cylons.
La science-fiction vous rebute? N’ayez crainte, c’est moins une série de science-fiction qu’une saga qui décrit les mécanismes du pouvoir en temps de guerre. Tout comme Alias, en son temps, était une chronique familiale maquillée sous un masque d’espionnage mâtiné d’ésotérisme.
Pas vraiment le temps de structurer un post sur le sujet, donc voici quelques remarques (attention spoilers éventuels):
httpv://www.youtube.com/watch?v=GMJuEOaF84o
Pour ou contre le prix Nobel de la paix pour Barack Obama? Rachel Maddow, brillante, comme toujours, rappelle les termes du débat.
Je réécoute beaucoup Dishes, une chanson de Pulp qui figure sur l’excellent This is hardcore. L’occasion de se rappeler que Jarvis Cocker est vraiment un parolier exceptionnel. La chanson commence ainsi: « I am not Jesus though I have the same initials ».
And aren’t you happy just to be alive?
Anything’s possible.
You’ve got no Cross to bear tonight.
No not tonight.
httpv://www.youtube.com/watch?v=w2mFwmTaV3I&feature=player_embedded
Ci-dessous le communiqué de presse que nous faisons partir pour le Choeur de Pierre, la chorale où je sévis depuis l’an dernier (on me voit brièvement à la fin de la vidéo)
Le Chœur de Pierre recrute!
Le Chœur de Pierre est la première chorale consacrée exclusivement au répertoire de la comédie musicale anglo-saxonne. Fondé et dirigé par le comédien Pierre Babolat (actuellement à l’affiche des Misérables à Lausanne) Il entame sa quatrième saison avec une première répétition le 29 septembre.
A cette occasion, le chœur recrute dans tous les pupitres: soprano, alto, ténor, baryton et basse.
Savoir lire la musique n’est pas obligatoire mais c’est un plus, les œuvres étant étudiées sur partitions.
Après avoir planché sur Rent, La mélodie du bonheur ou Phantom of the Opera, le chœur devrait travailler cette année Les Misérables ou Cats, parmi d’autres (le programme n’est pas encore définitif).
A la fin de l’année, les choristes, accompagnés de plusieurs solistes donnent généralement une ou plusieurs représentations. Voir quelques extraits du concert de juin 2009: http://www.youtube.com/watch?v=w2mFwmTaV3I
Les répétitions ont lieu au 12, rue Bossuet, dans le Xè arrondissement de Paris (M° Gare du Nord).
Venez nous rejoindre!