Into the woods, au Châtelet
Après A little night music, Sweeney Todd et Sunday in the Park with George, le Châtelet a présenté une nouvelle œuvre avec la musique de Sondheim: Into the woods. Avec Lee Blakeley à la mise en scène, David Charles Abell à la baguette et de nombreux comédiens déjà vus dans les précédentes productions (la palme à Nicholas Garrett, qui les a toutes faites), c’est un peu on prend les mêmes et on recommence. Mais après tout, quand ça fonctionne… Et ça fonctionne! Cette production est magnifique en tous points, à commencer les décors, superbement éclairés. A la tête du cast, la sorcière, incarnée par Beverly Klein, cabotine à merveille. Quelques voix ici ou là sont un peu trop lyriques pour la musique, mais rien de grave.
La partition n’est pas ma préférée de Sondheim, mais contient tout de même des joyaux comme No one is alone ou Children will listen, dont la reprise finale m’a donnée des frissons.
Sur les quatre Sondheim présentés au Chatelet, Into the Woods n’est pas loin d’être la meilleure production… Je reste toutefois très attaché à A little night music, qui, outre le spectacle en lui-même, fut spécial d’un point de vue personnel pour moi.
Tout le monde se demande quelle sera le prochain Sondheim présenté. Des bruits de couloirs évoquent Passion… Info ou intox?Réponse dans quelques mois.