Nouvellestarjules
Jules, ce héros… du jour. Passé le faux suspense de la semaine dernière (Céline et Cédric allaient-ils être séparés ? L’un avait été appelé, pas l’autre, c’était le drame. En fait, Lio avait "oublié" un numéro), il n’y en avait que pour lui ce soir. Jules qui doit changer de groupe parce que sa tonalité est trop éloignée de celle des autres, Jules qui l’air d’un moineau effrayé avant son tour de chant, Jules avec papa, Jules torse nu, Jules sauvé par Lio à la dernière minute… Le branleur est-il la nouvelle Tortue ? Cela risque d’être plus délicat pour les produits dérivés…

En dehors du jeune candidat, cette émission était consacrée au deuxième tour des épreuves du Trianon, à savoir les redoutables et redoutés trios. Dédé l’annonce depuis la semaine dernière : beaucoup se plantent à cette épreuve. Les événements lui ont donné raison. Même les chouchous Benjamin et Thomas se sont sévèrement ramassés. Associée à Yolaine, une Cindy avec qui il faudra compter pour la suite, Amandine poursuit son sans faute. De ce qu’on a vu, leur prestation semble avoir été la meilleure du lot. 

On aura noté aussi l’excellent passage de Sian ainsi que celui, très bref,  de Aude, laissant parler la butch qui est en elle. Quelqu’un a-t-il retenu le nom de ce candidat follissime qui apporte un peu de légèreté dans cet océan d’hétérosexualité ? Il portait le numéro 2149.

L’émission est globalement plus réussie que la précédente.  On reste un peu agacé par l’omniprésente musique de fond, censée accentuer la dramatisation, mais on est surtout choqué par le bruit assourdissant qui semble régner au Trianon. Guère étonnant que les candidats ne parviennent pas à se concentrer avec ce brouhaha permanent.

L’épreuve se conclut avec le choix du jury, puis la répartition dans les trois salles. Et soudain, c’est le drame. Est-ce bien Benjamin que l’on vient de voir partir dans la salle B, la même salle que les candidats nases ? Oui, c’est bien lui. Misère. Il doit y avoir un truc.

Et truc, il y a en effet. Le jury se rend d’abord dans la Salle A. Bravo, vous continuez l’aventure. Clap, clap, clap, ouaaaaais. Les quatre se rendent ensuite Salle B et là, de manière inédite (?), ils appellent plusieurs candidats, dont Benjamin. Ceux qui ont été appelés "continuent l’aventure". Pour les autres, "que du bonheur", mais à l’extérieur. Soulagés, nous sommes. Même motif, même punition pour la salle C. Et au revoir Katie, l’agaçante américaine de la semaine dernière que l’on ne laisse même pas chanter l’excellent Ac-cent-chu-ate the positive d’Harold Arlen et Johnny Mercer pour sa sortie définitive du PAF.

L’émission se termine sur le début de la troisième épreuve : l’interprétation live d’une chanson, en solo, devant un public. On a le temps de voir quelques candidats, dont Benjamin qui interprète C’est comme ça, des Rita Mitsouko. Après un début mitigé qui lui vaut d’être qualifié de "diesel de l’enfer" par Philippe Manoeuvre, il laisse enfin entendre une voix impressionnante, d’autant plus étonnante qu’il chante plus haut que sur les épreuves précédentes.  S’il ne nous fait pas un Soma, nul doute que ce candidat ira loin, très loin.

Qui pourra l’arrêter ? Thomas, Sian, Cindy ? Ou Amandine, dont les nerfs semblent lâcher avant son passage en public ? Ou peut-être Jules, s’il n’est pas le simple héros d’un jour ?

Les choses sérieuses commencent enfin.