Popstars, semaine I
Bienvenue dans le Nouvelle Star du pauvre ! On attendait le retour de Popstars – l’émission dont le générique fait "All I want is you" – principalement pour deux raisons :
– Dans quel état allait-on trouver Ophélie Winter après ses déboires avec les stups ?
– Mia Frye allait-elle faire sa Mia Frye ?
Autant dire qu’on s’en foutait un peu. Pourtant, si on avait su… on s’en serait foutu un peu plus. Car il n’y a pas grand chose à sauver de cette émission. Le jury tout d’abord. Côté féminin, Ophélie est égale à elle-même. Dieu lui a donné la foi et visiblement de nouvelles lèvres, c’est déjà beaucoup. Mia Frye n’a pas pu donner toute la mesure de son talent télévisuel et pour cause, la sélection ne se fait pas encore sur la danse. Tout juste a-t-on eu droit à quelques "Give it to me" un peu réchauffés. Côté masculin, ça se corse. Où la prod de M6 a-t-elle trouvé ces deux-là ? Entre un producteur à l’allure patibulaire – c’est un euphémisme – qui demande aux candidats de montrer ce qu’ils ont "dans la tête, dans le ventre et dans le pantalon" et un on-ne-sait- pas-trop-quoi qui fait son macho de la téci à deux balles, avec des remarques pleines de bon sens ("vous avez 16 ans tous les deux ? ", demande-t-il a des… jumeaux), on est vraiment gâtés. Les émissions de radio-crochet-réalité fonctionnent toujours avec un jury vachard. Là, on est au delà : les deux types sont tout simplement odieux. Sans doute un risque majeur pour le succès de l’émission. Qui a envie de regarder ces deux zigotos étaler leurs accès de testostérone devant de pauvres candidats à la ramasse ? Faites revenir Bruno Vandelli !
Les candidats justement. Ils sont reçus dans un décor très usine, pour faire genre on est dans la rue, quoi. Ils passent en ligne devant un jury qui se tient debout à quelques centimètres, et en présence de tous les autres candidats. Ca se veut sans doute authentique et moderne, ça fait juste irrespectueux. A cela s’ajoute que les candidat(e)s ne s’aident pas eux-mêmes. Pas un(e) pour rattraper l’autre. Niveau technique affligeant, culture r’n’b en dessous de tout et allure plus propice à décrocher un job au Footlocker des Halles (ce qui est tout à fait honorable) qu’à devenir une "popstar". Et puis ces candidats qui déclarent vouloir devenir "une star" pour gagner "beaucoup d’argent"… Comme les Whatfor ? On a toutefois repéré Habib, un petit Soma en herbe, ou de loin un garçon de dialh acteur de films de cul gay cheap à ses heures. Attendons toutefois les émissions suivantes avant de rendre un jugement définitif. Une perle va peut-être émerger de ce tas d’huîtres… Remarquez, il va bien falloir, sinon c’est la déprogrammation.
Effectivement, pas mieux.
Il semblerait qu’un des 2 gugusses soit le manager de Joey Starr, d’où une propension naturelle à l’agressivité gratuite 🙂
Je crois que c’est le post où tu as le plus laissé s’exprimer ta bourgeoise intérieure. If I were allowed to wear pearls, I would be clutching them, comme dirait l’autre. 🙂
> roncier. Te n’as pas totalement tort ! (m’enfin, connasse, quand même) Ceci dit, lis le papier dans Libé, ils sont bien pires que moi. Ils disent notamment : « le producteur Benjamin Chulvanij qui mérite de remporter le 7 d’or 2007 du meilleur interprète de tête de con dans une télé-réalité. » Et ils ne ratent pas les candidats non plus.
effectivement, c’était très mauvais