Desperate Housewives – Episode 2×23
Desperate housewives, ou l’histoire d’un beau gâchis. Lorsque le "pitch" de cette série a été connu, tout le monde s’en régalait d’avance. Une femme au foyer se suicide, un beau jour, comme ça, sans raison apparente et on intitule la série Femmes au foyer désespérées. On s’attendait à une série en forme de critique sociale : c’est l’effroyable monotonie de sa vie de femme de banlieue américaine qui a tué Mary-Alice Young. L’attente n’était d’ailleurs pas dépourvue d’une bonne dose d’anti-américanisme primaire. Les premiers épisodes étaient très prometteurs. On y dressait le portrait des quatre amies de Mary Alice. Une mère dépassée par ses 4 enfants, une autre qui ne se remet pas de son divorce, une troisième qui trompe son mari avec le jardinier, et la dernière, control freak à la limite de la démence. Las, les auteurs de la série ont cru bon d’embarquer les spectacteurs dans des intrigues policières tordues et assez peu crédibles. Machine est morte parce qu’elle a tué telle autre, à qui elle avait piqué son enfant mais qui était une junkie ou Truc n’est pas mort d’une crise cardiaque mais d’un empoisonnement, etc. Ceci étant DH est restée une très bonne série. Mais il est vraiment dommage qu’elle ait choisi la facilité. Il est effectivement plus aisé pour un scénariste de relier les névroses d’un personnage à un meurtre qu’à un quotidien oppressant. Et pourtant, les meilleurs moments de Desperate sont justement ces moments du quotidien : comme lorsque Lynette craque, après avoir pris les médicaments destinés à ses enfants et que ses amies viennent la réconforter. Ou quand Bree lutte contre l’alcoolisme et des enfants qui la haïssent. Les auteurs n’ont sans doute pas assez cru en eux. L’aspect comédie de la série leur auraient permis d’explorer les relations entre les personnages, leur névroses avec une profondeur et un recul intéressant. Dans Six feet under, la lourdeur du contexte – une entreprise de pompes funèbres – rendait le tout parfois un peu trop dur. Desperate Housewives aurait pu aller au delà de Six feet under et Sex and the city réunis, la profondeur et le léger réunis. Cela ne restera qu’une excellente comédie.
Sauf que Desperate n’ a rien a voir avec Six feet under Compare ce qui est comparable!!!!!!!!!!!!!!!! De plus, je trouve ta critique un peu facile aussi. Maos bon, on fait ce qu’on peut
En quoi ne pas faire de leurs emotions un ressort de scenario empecherait d’explorer ces emotions ? Elles sont quand meme la, meme si la serie comporte une grande part de comedie. Non les ressorts scenaristique du genre « y’a un truc cache qui explique que » sont plus genants dans le sens ou c’est recurent : y’a toujours un ou deux trucs caches et ca met un peu une ambiance telenovelas… surtout quand les trucs caches deviennent trop vieux et que les personnages se les balancent a la tete (cf bree et son fils devant les grand parents), genre: « on peut le dire c’est un secret qui a deja ete revele 10 episodes avant, il sert plus a rien ». Mais non ce commentaire n’est pas long.
C’est un peu le cul entre deux chaises, mais façon mal faite et non pas côté ambiguité maîtrisée, ça manque de rythme, de pétillance… quant à l’aspect social du propos, n’y pensez pas une minute (mais je ne m’attendais à rien de cela de mon côté).
Le plus affreux est le doublage je crois.
Bizarre bizarre, je regarderai une seconde fois pour voir si cette désagréable impression persiste mais globalement c’est la grosse déception après tout ce que j’en avais entendu dire.
Je crois que c’est aussi parce que je trouve surtout les comédiennes globalement assez mauvaises. Ne parlons pas des mecs, là c’est carrément le marasme….
zut ça m’ennuie d’être aussi négative, je dois pas être assez branchée séries et pas en connaître suffisamment les codes, ça doit être ça…
non!> Faut pas hesiter à s’accrocher un peu au demarrage. Moi aussi au debut je trouvais ça bof sans plus et petit à petit je suis rentrée dans le jeu pour ne plus en decrocher. Par contre si tu ne peux voir que la V.F. je comprend que tu ais du mal.. c’est une vraie catastrophe! et c’est sans doute ça qui te rend si negative vis à vis des comediennes parceque depuis cette serie je voue un vrai culte à Felicity Huffman et meme à Marcia Cross que je detestais pourtant au plus au point (de trop mauvais souvenirs de ..hrum.. melroseplace ..hrum.. faites comme si j’avais pas mentionné ce petit detail).
Mes chouchoutes : lynette, Bree, Edie, et la p’tite vieille voisine de lynette
Je suis comme non, j’ai détesté les 2 premiers épisodes, la semaine dernière. N’étant pas patiente, ni une accro des séries, j’ai abandonné. Le doublage est atroce, les comédiennes ne me passionnent pas, leurs histoires m’indifférent totalement. Le coté comédie sucrée m’horriplie comme les couleurs des maisons. çà n’a rien à voir avec Six Feet, où il a bcp plus de profondeur, de noirceur et d’humour.
je préfère le n’importe quoi trash assumé de Nip/Tuck que cette gentille bonbonnière à ménagére
Pardon Soff… mais Marcia Cross constituait la seule raison valable de regarder Melrose Place ! Précisons que Marcia Cross y interprétait Kimberly, une psychiatre suicidaire, amnésique et masochiste. Kimberly eût une existence assez dense puisqu’elle perdit la vie dans un accident de voiture, avant de ressusciter. Alors victime d’un dédoublement de la personnalité, Kimberly découvrît Betsy, séductrice hystérique et sanguinaire, qui occupait son corps et son esprit quelques heures dans la journée. Notons que Betsy ne semblait guère apprécier Melrose Place puisqu’elle fît brûler la résidence dans laquelle logeaient tous les autres personnages de la série et entreprît même de découper Amanda, son horripilante héroïne, au moyen d’une scie électrique. Une fois débarrassée de Betsy, Kimberly s’est ensuite battue contre un cancer qui la rendue chauve, et mourût, pour jamais, d’un infarctus.
Respect.
eh bien… il y en a un qui a bossé son sujet. ça a été beaucoup dit, mais je précise que Doug Savant, le personnage qui incarne le mari de Lynette, faisait également partie de Melrose Place. Il y interprétait un homosexuel torturé, si mes souvenirs sont bons. Pour ceux qui souhaitent des infos supplémentaires, adressez vous à notre ami de 1979 (?).
Moralité : on ne devrait jamais poster en état d’ébriété. Après, on a honte.
LOL je te remercie mlmxxix , tu viens de resumer parfaitement l’origine de ma marciacrophobie (maintenant guerie) .
(par contre ma dougsavantophobie est toujours la.. mais bon, c’est ptet aussi que je suis jalouse qu’il se tape Lynette et pas moi)
Personnellement, j’aime beaucoup Desperate Housewives. On aurait pu faire mieux, oui peut être, je ne sais pas comment finalement.
J’adore Six Feet Under. Je ne trouve pas cette série aussi dure que ça, elle fait tomber tout un tas de tabou pour peu qu’on accroche. Si les premiers épisodes faisaient penser que le seul intérêt de la série étaient le côté morbide, et bien quand on regarde l’ensemble des 5 saisons, c’est la très très grande classe qui prédomine. Quelle série sublime !
trop belle gaby